La pauvreté, les inégalités socio-culturelles, les mariages forcés, les grossesses précoces ou encore les violences de genre en milieu scolaire empêchent encore un grand nombre de jeunes filles d’accéder à l’éducation dite, « académique ». Or celle-ci contribue grandement à réduire les inégalités hommes-femmes. Pourtant la diversité culturelle ou le niveau socio-économique ne paraissent pas être les seuls facteurs responsables de l’exclusion des femmes du milieu scolaire. En effet, et cela est moins connu, la précarité menstruelle est à l’origine de la marginalisation de plus de 500 millions de femmes dans le monde, particulièrement dans le milieu scolaire. Cette inégalité s’observe notamment dans les pays en voie de développement mais également, de façon plus surprenante, autour de nous, et illustre sous un angle inhabituel et méconnu l’ampleur du défi pour l’accès à l’éducation des filles de par le monde. Est-il éthiquement concevable qu’une fonction biologique empêche les femmes d’accéder à une éducation convenable ?
Actuellement, on estime que 1,7 million de femmes subissent la précarité menstruelle en France et selon une étude réalisée de l’IFOP* réalisée en 2019, plus d’une femme sur trois ne pourrait pas changer suffisamment souvent de protection ou à recours à des protections artisanales.
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