Deux communications de l’ERENA Limoges sélectionnées à la 14ème Conférence mondiale sur la bioéthique, l’éthique médicale et le droit de la santé à Porto
Deux travaux de recherche en Sciences Humaines et Sociales menés par des membres de l’ERENA Limoges ont fait l’objet d’une présentation orale et d’un poster discuté au 14th World Conference on Bioethics, Medical Ethics and Health Law.
Le comité scientifique de la 14ème Conférence mondiale sur la bioéthique, l’éthique médicale et le droit de la santé, qui s’est tenue à Porto, du 7 au 10 mars 2022, a sélectionné deux abstracts de l’ERENA Limoges : l’un en communication orale, présenté par Sophie Trarieux-Signol, chargée de mission, « L'autonomie peut-elle être développée uniquement par le droit des patients ? » et un poster discuté celui de Marie-Alice Riault, sage-femme, « Prendre conscience de la différence pour favoriser l’éducation des femmes. »
La communication orale porte sur le principe d’autonomie et a pour objectif de s’interroger collectivement si le droit est le moyen le plus adéquat pour promouvoir l’autonomie des patients et des usagers du système de santé, et comment favoriser une assimilation des principes présents dans ces normes.
Le droit est une ressource, un idéal démocratique qui invite les citoyens à être acteur, la démocratie sanitaire y participe, néanmoins l’éthique du care nous invite à dépasser cette vision purement juridique et à appréhender ce principe différemment car nous sommes à la fois autonome et vulnérable. L’autonomie du patient est acquise mais elle varie au cours de la vie et progresse en lien avec les professionnels de santé qui accompagnent le patient.
Ces questionnements ont fait l’objet d’échanges avec la salle, composée de personnes venant des Etats-Unis, d’Israël et d’Europe.
Le poster discuté nous invite à nous interroger sur la place de la fonction biologique, à l’égalité de genre et au respect de la dignité. Il apporte des pistes de réflexion à la problématique suivante : « Est-il éthiquement acceptable qu’une fonction biologique soit un frein à l’éducation ? »